Conseils - Géopolitique

Comment as-tu révisé ?

Dans ses révisions en HGG, je pense que le principal c’est de ne pas se perdre dans l’accumulation mais avoir une bonne vision de chaque chapitre. Cette base de connaissances concerne à la fois le cours, des dates importantes, des chiffres, des références, des exemples bien précis et des analyses. Les exemples sont pour moi un réel plus : ils peuvent souvent aborder différents thèmes et ainsi être utilisés différemment dans plusieurs types de sujet. On les trouve à la fois dans notre cours et dans les sites comme celui de l’association Diplo’Mates. Je pense qu’il est essentiel d’avoir au moins 2 ou 3 exemples par chapitre. Le plus important étant selon moi de les connaître en détail chronologiques (pour pouvoir les raconter au correcteur) et factuels (dates et chiffres). Les analyses sont faites par des spécialistes et révèlent des enjeux multiples : elles sont parfaites pour finir ma dissertation ou faire une transition entre deux parties. En empruntant ces réflexions à son auteur, on démontre avec ces analyses une finesse de réflexion. En termes plus pratique, je m’étais fabriqué tout au long de mes révisions un classeur avec tous mes chapitres. Je conservais le cours de l’année que j’avais recopié et puis sur des feuilles à part j’avais relevé les dates, les chiffres et les références. Cette technique permet selon moi de garder une base de connaissances riches sur laquelle on se concentre. On évite ainsi de se perdre dans l’accumulation des savoirs. J’avais révisé de cette façon les chapitres de ma ECS1 et 2. Pour ce qui est des analyses et exemples, je les avais fichés et je les relisais avant de me coucher. À la fin des révisions, je connaissais ainsi ces fiches presque par cœur. J’avais de plus une vision bien claire de tout mon classeur. Le jour du concours ce qui peut paraître à la fois déstabilisant et intéressant, c’est de devoir mobiliser 2 ans d’apprentissage dans une matière. J’avais ainsi trouvé mon équilibre avec ce classeur qui me permettait de couvrir tous les chapitres et donc de les mobiliser.

Comment appréhender le jour J?

Angel : « Le plus important est de gérer son temps, car réaliser une dissertation et une carte n’est pas facile étant donné le temps imparti. On finit souvent au dernier moment. Cependant, je dirais qu’il faut rédiger entièrement la légende avant la carte quitte à oublier certains figurés. C’était mon cas aux concours et je pense que ce choix a été judicieux. En ayant bien révisé vos chapitres avec ses dates, chiffres, références, exemples et analyses, on peut facilement réussir cette dissertation. Moi j’ai utilisé la méthode suivante:  

• Une introduction avec une amorce pour amener le sujet puis remettre dans le contexte. Ce premier temps est ensuite suivi d’une problématique assez longue avec des mots clefs. Enfin, une annonce de plan en 3 parties en mettant après chaque annonce (I), (II) et (III).
• Le plan : La première partie doit avoir une approche historique en expliquant bien le sujet (i.e. montrer son importance). La deuxième et la troisième partie sont plus libres. Elles peuvent, par exemple, respectivement aborder les causes et conséquence du sujet puis ses limites.
• Dans toutes les parties, il faut bien utiliser les exemples détaillés que l’on a appris et les analyses.
• Ne pas oublier les transitions entre chaque partie ;
• La conclusion qui reprend les différents points de la dissertation.” 

Comment appréhender le jour J?

Pendant l’épreuve, je lisais bien le sujet et notais à quels exemples ils me faisaient penser, puis je les divisais en arguments et finalement en plan. Je commençais à écrire au bout d’une heure généralement, pour pouvoir continuer à réfléchir pendant la rédaction.